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15 novembre 2005 2 15 /11 /novembre /2005 00:00

Editorial

Notre ville n’a pas été épargnée par les violences urbaines des derniers jours : incendies aux Bergeries, aux Mazières, incendies de voitures, vitres brisées, école caillassée, etc.

Elu républicain, je condamne fermement ces agissements délictueux qui s’en prennent aux personnes modestes, aux fonctionnaires qui font leur travail, aux biens privés et au bien public. J’attends de la justice qu’elle fasse son travail avec fermeté mais sans haine.

Dans ce contexte, que fait le député-maire de Draveil ? A une association d’habitants de quartier qui demande une salle pour dialoguer avec les jeunes et les parents, il oppose un refus catégorique. Lorsque j’appelle à un rassemblement jeudi 10 novembre à 18h30 pour rétablir le dialogue et reconstruire la paix avec jeunes et adultes, il prend un arrêté d’interdiction, il demande à la police de s’interposer ; que se serait-il passé si son arrêté avait été rendu public le soir même ? Mieux vaut ne pas l’imaginer !

Mais il ne s’arrête pas en si bon chemin : aux Draveillois qui sont en manque permanent de communication sur la ville, à qui l’on objecte « rigueur budgétaire » pour justifier l’incurie de moyens ou les restrictions de crédits, il diffuse sur toute la ville un 4-Pages en couleur sur papier glacé avec voitures et locaux brûlés, abribus détérioré, etc, dans lequel il annonce entre autres la suspension immédiate des aides sociales facultatives aux familles dont un membre aura commis violence ou dégradation, sans autre forme de discernement ! Quand on sait que des mères seules, en détresse financière et sociale, appellent à l’aide face à des enfants qu’elles « ne tiennent plus », la réponse est-elle d’enfoncer un peu plus le clou ? Des nombreux contacts que j’entretiens toute l’année dans les quartiers de la ville, émergent des appels à l’aide permanents : le député-maire UMP ne les entend pas, trop occupé à parler d’exclusion à la radio ou à la télé, préférant annoncer dans un journal local qu’il va proposer une loi pour sanctionner encore plus, après avoir demandé l’inscription de Draveil au « couvre-feu ». !

Qu’est-ce qui pousse notre édile local à franchir la ligne de droite modérée qu’il suivait jusqu’à présent ? On aurait tord de croire à un excès d’ego, même s’il n’en manque pas ! On devine plutôt la stratégie présidentielle de l’équipe De Villepin qui chasse sur les terres de Sarkozy avec un discours aujourd’hui ultra-radical. On voit aussi se dessiner des législatives empreintes d’inquiétude : après la victoire du NON en France, en Essonne et à Draveil, la droite doit chercher des voix à sa droite, faute d’avoir convaincu au centre. Les ambitions nationales de notre député-maire s’accommodent mal de réponses sociales aux familles draveilloises en difficultés.

A contrario de sa recherche permanente à faire obstacle au dialogue à tout prix, ensemble, nous pouvons, jeunes, adultes, habitants des quartiers de Draveil, faire cesser la violence et parler d’avenir. Des initiatives se sont tenues, d’autres se préparent avec des familles, des jeunes responsables. N’en déplaise à l’UMP et consorts, les citoyennes et citoyens de Draveil gardent la main tendue les uns vers les autres.

Jean-Pascal Bonsignore, conseiller municipal

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9 novembre 2005 3 09 /11 /novembre /2005 00:00

Pour une bonne récolte en Mai- Juin,

 

A l’automne, prépare ton terrain »

texte reçu d'un internaute du blog, à déguster sans modération.

"Le grand-père de Monsieur de Villepin devait avoir entendu de mon ancêtre métayer cette maxime intangible ! Et comme dans ces familles la parole des anciens est

 

« parole d’Evangile », Monsieur de Villepin en a bien retenu les principes :

 

1. Laissez la terre en friches, abandonnez-la de longues années.

 

2. Mettez le feu, les friches brûlent très bien, surtout après un été sec !

 

3. Répandez ensuite, à sa surface, du fumier naturel (déjections d’animaux ou

 

compost d’ordures).

 

4. Labourez la terre en profondeur : plus rien ne doit subsister en surface de l’ancien terrain. Il est même souhaitable de faire remonter à sa surface les couches les plus profondes de cette terre bien reposée.

 

5. Il ne vous reste plus qu’à « herser » la surface. Votre terre est prête à recevoir les semailles d’hiver ou de printemps qui vous assureront de bonnes récoltes en Mai ou Juin.

 

Pour les citadins, qui n’ont pas la tradition agraire des grandes familles, je propose la traduction suivante des principes de mon « Pépé », en langage urbain :

 

1. Laissez une ville, qui accueille les fam lles les plus démunies, avec des moyens budgétaires spécifiques en baisse constante. Cassez consciencieusement ses services publics.

 

 

2. Envoyez un Ministre de l’Intérieur déverser l’injure et l’arrogance.

 

3. Vous trouverez toujours quelques énervés pour réagir à ses provocations.

 

4. Faites remonter toutes les angoisses et les peurs qui sont dans les têtes, soigneusement alimentées par les médias.

 

5. Envoyez des compagnies de CRS, nombreuses, pour nettoyer ce que leur « patron » a lui-même créé. Vous aurez les meilleures conditions pour de « bonnes élections » !

 

Il n’y a qu’un « bémol », ce que l’ancêtre de Monsieur de Villepin a oublié de lui dire, c’est que mon « Pépé » en a eu marre de se faire exploiter comme métayer, il est devenu cheminot, s’est syndiqué à la CGT et a animé les grandes grèves de 1920"

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31 octobre 2005 1 31 /10 /octobre /2005 00:00

 

Editorial

 

Les bonnes factures de l’UMP à Draveil

 

Trois événements méritent d ‘être soulignés en ce début de mois.

 

-         Suite à une directive européenne exigeant la suppression de toutes le conduites d’eau en plomb, la Lyonnaise effectue les travaux et en répercute le coût sur… les usagers de l’agglomération. Plutôt que de rappeler à cette société côtée en Bourse que ses dividendes pouvaient servir à payer l’amélioration du service de l’eau, la majorité UMP accepte une augmentation de la facture pour les usagers sans sourciller (même si le député-maire prétend le contraire !)

 

-         Par suite d’une décision de la majorité de droite à Vigneux, qui a passé un marché séparé de collecte des déchets ménagers, l’agglomération ne pourra récupérer cette compétence transférée et mutualiser les coûts. Cela aurait pu entraîner une diminution de la facture pour les habitants, mais la droite de Vigneux n’en a cure, pas plus que celle de Draveil qui aurait pu voter le transfert, puis intégrer la prestation de Vigneux, ce qui aurait quand même diminué le coût. Mais non, au conseil municipal du 11 octobre comme à l’agglomération le 22 septembre, l’UMP a préféré retirer la compétence et laisser les factures de collecte augmenter.

 

-         Suite à une décision du gouvernement UMP, EDF va être privatisée et son capital « ouvert » en Bourse la semaine prochaine. Cette décision remettra sans nul doute en cause la justice tarifaire et l’égalité d’accès à tous ; elle prépare un désengagement du service pour les plus démunis, rentabilité oblige.

 

Quels points communs entre ces trois faits ? Tout d’abord, la preuve que le libéralisme est sans surprise : il faut bien que quelqu’un paye, mais de préférence pas celui qui détient le capital ! Et pourtant le 29 mai, les Français ont bien dit « NON à la concurrence libre et non faussée ». ensuite que l’UMP, locale ou nationale, n’a d’autre choix politique que la fuite en avant : répartir les coûts du service sur le plus grand nombre, sur vous, les usagers, les habitants !

Lundi 7 novembre au conseil municipal (21h, Café-cultures), je proposerai au vote une motion adressée au Premier ministre exigeant l’arrêt de la privatisation d’EDF. La réponse de l’UMP sera-t-elle sans surprise ? Je vous invite à venir nombreux l’écouter.

Jean-Pascal Bonsignore, conseiller municipal

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25 octobre 2005 2 25 /10 /octobre /2005 00:00

EDITORIAL

Après la démolition des deux barres A et E aux Mazières, le bailleur Sogemac en profite pour augmenter les loyers des futurs logements, avec la bénédiction de la municipalité et de son député-maire UMP

Le député-maire de Draveil et le directeur du bailleur des Mazières, la Sogemac, ont présenté samedi dernier les projets de reconstruction des logements HLM en remplacement des barres A et E détruites en ce début d'année.

Si le projet urbain est séduisant, il n'en demeure pas moins que des questions restent en suspens:

- quel sera le prix des nouveaux loyers des logements prévus dès l'année prochaine? Apparemment, le prix du neuf, comme l'a avoué le directeur de la Sogemac en réponse à la question que j'ai posée lors de la présentation publique. Ce qui veut dire que nombre d'habitants du quartier ne réintègreront pas un appartement aux Mazières à l'issue, contrairement à ce qu'affirme avec applomb le député-Maire.

- le nombre de logements prévus en remplacement est inférieur à celui de ceux qui sont détruits. Ainsi que le prévoit la loi, il faut reconstruire 1 pour 1 logement. Où seront construits les restants? A combien de kilomètres de Draveil, à quelle distance d'un moyen de transport? Seront-ils même reconstruits?

- La maison de quartier s'est agrandie et doit offrir une palette plus large de services dans le quartier. Avec quel budget, quand on sait que les crédits de loisirs ont été réduits de façon importante?

IL SERA ESSENTIEL DE PRÉPARER LE BUDGET 2006 DE FAçON PUBLIQUE ET CONCERTÉE, CE QUI N'EST PAS DANS LES PRATIQUES DE L'UMP LOCALE. A quand des réunions ouvertes aux citoyens pour débattre démocratiquement des moyens et du budget de la commune, avec les premiers intéressés: les habitants? Pour ma part, je convierai les habitants dès le mois de décembre à discuter ensemble des orientations budgétaires afin que le débat d'orientation prévu par la loi ne soit pas vide de sens.

A noter que nombre de parents de l'école primaire se plaignent des pollutions engendrées par la démolition de l'immeuble. Ils ont écrit au député-maire pour lui demander d'intervenir, le questionnant au passage sur la raison de ne pas avoir engagé ces travaux durant les vacances d'été, ce qui n'aurait pas causé les problèmes actuels de pollution pour les enfants. Ils ont reçu une réponse des plus évasives: "on ne pouvait commencer plus tôt à cause du débloquage des fonds" alors que le projet en chantier depuis plus de 2 ans; " que puis- je faire à présent?" et leur proposant de les "réunir pour en parler" tandis que les enfants respirent la poussière tous les jours. rendez-vous est pris à leur demande, le 3 novembre. A suivre...

Décidémment, politique et citoyenneté ne font pas bon ménage à Draveil. Mais de toutes façons, le député-maire veut résidentialiser les Mazières; d'ailleurs, bientôt les immeubles de la rue Claude-Bernard pourront être entourés de grilles pour "sécuriser leur accès": on ouvre le quartier et on enferme les gens. Je rencontrerai sous peu les habitants du quartiers et leurs associations: face à la logique élitiste de l'UMP, construisons une ville où il fera bon de vivre ensemble, sans barrières ni contraintes libérales. Nous pouvons y travailler dès maintenant.

J. Pascal Bonsignore, conseiller municipal

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24 octobre 2005 1 24 /10 /octobre /2005 00:00

Selon les données fournies par le ministère des finances, la totalité des concours financiers de l'État aux collectivités locales représente 64,6 milliards d'euros dont 47,2 milliards font l'objet d'un prélèvement sur les recettes de l'État.

Les autres concours sont constitués de dotations budgétaires. La mission « Relations avec les collectivités territoriales » ne retrace que la part des concours financiers de l'État aux collectivités territoriales, inscrits en dotations budgétaires, relevant du ministère de l'Intérieur, soit 2,89 milliards d'euros.

 

La mission comprend quatre programmes : « Concours financiers aux communes et groupements de communes » (723,5 millions d'euros), « Concours financiers aux départements » (771,1 millions d'euros), « Concours financiers aux régions » (1 378,1 millions d'euros), « Concours spécifiques et administration » (25,4 millions d'euros).

 

  • Une enveloppe de crédits (20 millions d'euros) au sein de la dotation de développement rurale (DDR) au profit des opérations conduites par les communes et groupements de communes pour le maintien et le développement des services publics dans les territoires ruraux.

     

  • Des crédits du programme « Concours spécifiques et administration » sont dédiés aux collectivités territoriales peuvent être mises en difficulté suite à des circonstances exceptionnelles.

     

  • L'enveloppe normée dans laquelle se trouve l'essentiel des concours de l'État aux collectivités sera indexée comme par le passé sur l'inflation + 33% de la croissance du PIB soit 2,37 % en 2006 (2,49 % avec la prise en compte du recalage de l'enveloppe 2005) et la dotation globale de fonctionnement (DGF) sera indexée à 2,73 %.

     

  • indexation des dotations de 4 % pour la dotation globale d'équipement et la dotation de développement rural)

     

. Les deux réformes principales en 2006 portent sur :

 

1- La réforme de la dotation globale d'équipement (DGE) des départements

 

Cette dotation est composée de deux parts. La première n'exerce aujourd'hui qu'un faible effet de levier sur l'investissement public local en raison d'un taux de concours peu élevé (2,77 %). Il est proposé de la supprimer.

 

Les départements bénéficieront de dispositifs financiers d'accompagnement et d'un allègement des formalités administratives. La réforme intègrera en effet dans la dotation de fonctionnement existante (DGF), attribuée de façon automatique, une fraction de l'actuelle première part de la DGE qui était attribuée sur la base de dépenses d'investissement justifiées par la collectivité départementale.

2- La réforme de la dotation de développement rural (DDR)

 

Il est proposé de créer une enveloppe relative au développement des services publics en milieu rural au sein de la dotation de développement rural (DDR). Cette enveloppe de 20 millions d'euros est destinée à accompagner le développement de solutions innovantes en matière d'accessibilité des services au public en milieu rural.

 

Cette mesure permettra également de dynamiser l'utilisation de la dotation de développement rural. En effet, pour l'enveloppe créée, seront désormais éligibles les communes non membres d'un établissement public de coopération intercommunale.

 

"On ne change pas une politique qui perd"

 

Jean-Pascal Bonsignore, conseiller municipal de Draveil,  estime que "le projet de Loi de Finances 2006 (que le ministre de l'Économie vient de présenter), s'inscrit sans surprise dans la continuité de la politique très libérale réaffirmée par le gouvernement depuis le printemps dernier. La contre-réforme annoncée de l'impôt sur le revenu est marquée par la diminution de la progressivité et la suppression de l'abattement de 20% dont les hauts revenus seront les principaux bénéficiaires. Dans le même temps, le gouvernement reconduit une politique économique aujourd'hui en échec".

 

 

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24 octobre 2005 1 24 /10 /octobre /2005 00:00

Le Conseil d'Analyse Economique, organisme présidé par le Premier ministre a rendu son rapport sur la concurrence fiscale. Ce rapport n'est pas encore publié mais le Conseil en fait une première présentation.

La réforme fiscale différencie la taxation des entreprises de celle des ménages et propose :

 

*                               la baisse des taux moyens et marginaux de l'IRPP et diminution drastique du nombre de tranches,

 

*                               la réduction de l'IS à 18 %,

 

*                               l'augmentation de la CSG à 13 % et élargissement de son assiette,

 

*                               le remplacement de l'ISF par un impôt sur les revenus de la fortune (IRF), suppression d'un certain nombre de niches fiscales .

 

L'enveloppe de baisse de la fiscalité des entreprises est fixée à 1 % de PIB. Cela amène le nouveau taux d'IS à 18 %. La taxe professionnelle serait à taux unique par tranche, soit 2 % jusqu'à 1 million d'euros de valeur ajoutée et 2,75 % au-delà. La taxe sur les salaires serait fixée à 4,25 % jusqu'à 8 000 euros, 8,5 % entre 8 000 et 40 000 euros, et rien au-delà.

 

A la question "Mais l'impôt sur le revenu progressif n'est-ce pas le coeur du pacte social ? posée par Libération le 3 septembre, Jacques Le Cacheux répondait que "le modèle social, justement, a évolué. Nous ne sommes pas dans un monde généreux : les classes aisées ne sont plus aussi disposées à participer à l'effort national. Les sociétés européennes deviennent plus inégalitaires parce que les élites rejettent l'égalitarisme. Moralement, c'est dommage et on peut le déplorer. Mais la France perd 400 gros contribuables par an, que fait-on ? J'ajoute que la redistributivité d'un système, des riches vers les pauvres, ne dépend pas du nombre de tranches de l'impôt mais des taux d'imposition de chacune d'entre elles."

 

Lire : Le 4 pages de présentation du rapport

 

 

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19 octobre 2005 3 19 /10 /octobre /2005 00:00

 EDITORIAL

La saison culturelle 2005-2006 s’est ouverte samedi dernier au Café-cultures.

Sur fond de samba, député-maire et municipalité ont présenté aux invités les grandes lignes du programme à venir. Enfin, disons plutôt « ont voulu le faire ». Car de programme, il n’y eut que celui des travaux au théâtre Donald Cardwell (et dans une moindre mesure au café-cultures) annoncé. On a vainement cherché à débusquer, dans le long monologue empreint d’autosatisfaction de notre député-maire, la moindre syllabe pouvant évoquer, même succinctement, l’ombre d’un projet.

En résumé, au théâtre comme au café, il y aura un peu de tout, en vrac, pêle-mêle, au gré des disponibilités des artistes et des troupes probablement. Plus aucune création (cherchez, vous n’en trouverez pas !), rien que du divertissement (il en faut, mais pas seulement !). Pas de ligne conductrice qui puisse laisser deviner la volonté de prodiguer un partage de cultures comme l’annonçait le « projet » (sic) du nouvel équipement avenue du Général de Gaulle, ou bien le grand show de l’année dernière au théâtre.

Il se murmure que les crédits du secteur « culture- loisirs- vie des quartiers » ont été sérieusement amputés durant l’été sur décision autoritaire du député-maire : séjours supprimés, spectacles supprimés, groupes amateurs sollicités à tour de bras (coût de passage modique oblige). « Tous les secteurs ont connu des restrictions », m’a-t-on confié.

Mais alors, quid des recettes attendues par l’augmentation des impôts votée à la hussarde par la droite au Conseil d’avril ? « Un plan sécurité-transports », nous a-t-on avancé. Pour quand ? Les Draveillois attendent toujours, et l’on est fin octobre (et les transports sont de la compétence communautaire !).

 

Une telle indigence prêterait à rire s’il ne s’agissait pas de notre vie quotidienne : il ne suffit pas de refaire des trottoirs ou repeindre des gymnases pour briser la spirale de « cité-dortoir bourgeoise » dans laquelle la droite a enfermé Draveil pour cultiver son électorat. Les citoyens doivent pouvoir sortir, se cultiver, lire (crédits de la bibliothèque réduits !) autant que boire et manger.

Un peuple sans culture est un peuple sans âme. Pour l’UMP, seul compte l’esprit libéral : esprits critiques, s’abstenir ! Il est urgent de réagir, ne croyez-vous pas ?

 

Une bonne note quand même, deux rendez-vous culturels méritent le détour : Un chapeau de paille d’Italie au théâtre les 25 et 26 février, par la compagnie d’amateurs Le Pied en Coulisse, et le bluesman Patrick Verbecke au café-cultures le 19 mai. Ca fait  peu pour une saison, mais eux au moins, ne les manquez pas.

 

Jean-Pascal Bonsignore

Conseiller municipal

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3 octobre 2005 1 03 /10 /octobre /2005 00:00

Des publicités qui montraient un des visages (cachés) des USA ont été censurées par le gouvernement. Cliquer sur

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/00/80/46/censur--mtv.pps

et vous comprendrez certainement pourquoi....

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3 octobre 2005 1 03 /10 /octobre /2005 00:00

Centres de santé: un système de santé solidaire

 

Au lendemain de leur 45e Congrès national, les centres de santé redoutent la médecine à deux vitesses qu’entérine le dispositif du médecin traitant.

 

« Les gens qui ont les moyens et qui veulent se faire soigner rapidement ne vont pas se casser la tête : ils vont payer le prix. » D’une phrase, le docteur Daniel Wizenberg, médecin généraliste et président de l’Union syndicale des médecins de centres de santé (USMCS), résume son analyse de la récente réforme de l’assurance maladie : il craint que la variation du taux de remboursement selon que le patient est passé ou non par son médecin traitant n’incite à la création de deux filières : l’une, plus rapide mais plus chère, pour les plus aisés ; l’autre, plus lente, pour les pauvres. Soit une redoutable « médecine à deux vitesses ».

En outre, le médecin estime que la signature du formulaire « médecin traitant » constitue un instrument de « surveillance », qui met le médecin et le patient en « position captive ». Une préparation idéale pour l’ouverture du marché de la santé aux assureurs privés, sous prétexte de déficit de l’assurance maladie, dont il prédit qu’il ne sera pas résorbé par la réforme à l’oeuvre. Et de citer la catastrophe que constituerait l’intrusion des compagnies d’assurance dans le secteur de la santé, avec leur lot de « mesures incitatives à moins se soigner en récompensant par une prime ceux qui "consomment moins" ou encore leurs techniques de sélection des adhérents garantissant un solde positif, pour l’assureur bien entendu ».

 

Pour prévenir cette évolution sinistre, les centres de santé, qui ont tenu leur 45e Congrès les 29 et 30 septembre, n’ont-ils pas un rôle à jouer ? Ces structures ont constitué « un socle social de solidarité consensuelle ». Elles garantissent encore une « liberté de pratique médicale », dont témoigneront les ateliers et tables rondes au programme. « Nous pourrions être un modèle pour corriger les dérives actuelles », avance Daniel Wizenberg.

 

 

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27 septembre 2005 2 27 /09 /septembre /2005 00:00

Mobilisation des Draveillois à l'appel de Jean-Pascal Bonsignore, face à la promotion immobilière de luxe en centre-ville

Des dizaines de Draveillois sont venus samedi matin 24 septembre 2005 à 11h devant la Poste pour dénoncer la pose de la première pierre du programme imobilier de luxe à la place de l'ilôt Valérie Fleurs et le Centre de santé.

Des mots d'ordre ont été accrochés aux grilles du chantier rappelant l'exigence de commerces de proximité et les services public au centre ville, au lieu d'appartements de grand standing inaccessibles à la majorité des Draveillois. " Il était possible de construire un programme de mixité sociale accession/location comme cela se fait dans beaucoup de villes, a déclaré JP Bonsignore à la presse présente ce matin. Quant aux surfaces commerciales en rez-de-chaussée, comment croire la municipalité qui promet qu'il n'y aura pas de banques, d'assurances ou d'agences immobilières supplémentaires, quand on voit comment le centre ville se modifie peu à peu aujourd'hui!"

Le comité de défense du Centre de santé et sa présidente, présents ce matin, ont décidé d'écrire au député maire de Draveil pour exiger que le centre de santé soit installé dans les nouveaux bâtiments et qu'il soit confié à l'agglomération pour le développer.

Pour voir les photos de samedi 24 septembre, reportez-vous à l'album-photo en bas de page à gauche ("centre de santé")

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