Votre blog va publier régulièrement des textes expliquant l'engagement de Draveillois qui rejoignent notre équipe. Aujourd'hui, Michel Séonnet, écrivain bien connu dans notre ville.
J'habite Draveil depuis trente-sept ans. Mais je n'ai commencé à m'intéresser véritablement à la vie politique municipale qu'en 1999 où j'ai alors publiquement soutenu la candidature de Thierry Mandon.
En 2001, Jean-Jacques Lejeune est venu me demander de faire partie de sa liste. J'ai accepté avec joie de faire partie de ce projet qui rassemblait pour une fois toute la gauche draveilloise. Ce fut le fiasco que l'on sait.
Pour les élections de 2008, des raisons familiales graves m'ont empêché de m'engager dans la campagne.
Pour les élections de cette année, j'ai vite pensé que face au bilan socialement et culturellement calamiteux de G.Tron, et face à l'offensive masquée de l'extrême-droite menée par Ph. Olivier préparant le terrain présidentiel de Marine Le Pen, il y avait une carte à jouer pour la gauche.
J'étais ouvert à des projets capables de répondre à la situation..
J'ai assisté comme tout le monde au retour de Jean-Jacques Lejeune. Je n'avais a priori rien contre. Jusqu'à ce qu'il publie un tract sur la sécurité et la tranquillité à Draveil. Il y reprenait un thème cher à la droite (la sécurité policière est un droit) et surtout n'avait trouvé rien de mieux que de mettre le projet de service municipal de la jeunesse dans son projet sécuritaire. Autrement dit, pour lui l'insécurité à Draveil c'était les jeunes ! Je ne pouvais être de ce camp-là.
Du côté des Verts on a vu l'arrivée d'un conseiller régional en quête de lieu d'atterrissage, et malgré la grand sympathie que j'ai pour de nombreux militants Vert de Draveil, ses propos et ses tracts, des propositions molles, sans prise de position politique, ne m'ont pas convaincu.
J'ai alors analysé que la seule possibilité d'une proposition vraiment de gauche pour les municipales à Draveil était celle qui se préparait autour de Jean-Pascal Bonsignore dont j'avais pu apprécier toutes ces années la présence sur le terrain.
"Véritablement de gauche" cela veut dire pour moi essentiellement porter trois questions :
- donner la place aux jeunes dans la ville ;
- mettre en place des services publics efficaces en particulier pour ceux qui ne peuvent accéder à des services privés onéreux ;
- développer des structures et des projets culturels de qualité pour tous.
Michel Séonnet