Rodolphe Marilly, étudiant en 2ème année de Droit à la faculté d'Evry, explique son engagement au sein de Draveil à Gauche.
J'ai 20 ans et j'habite à Draveil depuis mes 6 ans, je peux donc dire que j'ai vu grandir ma ville, le constat est le suivant : malgré qu'elle soit une magnifique ville, il y a quand même certaines choses qui ne passent pas inaperçues ;en effet, pour les jeunes, au point de vue transports, c'est une honte ; le forfait à l'année est extrêmement cher et les bus ne passent pas tout le temps et sont mal desservis, à cause de problèmes liés aux bus ou aux conducteurs ; on doit donc prendre en compte ces difficultés financières qui continuent à l'aube de nos 18 ans, c'est-à-dire passer le Bac, le permis coûte cher également comme l'inscription en faculté, on doit essayer de pallier tout cela, par le travail ou par l'aide généreuse de nos parents, mais tous ne naissent pas « avec une cuillère en argent ».
Concernant le sport, avant que je n'évolue à Juvisy, j'étais au gymnase Richard Dacoury, là encore malgré les apparences qui semblaient montrer une belle infrastructure, il y avait très peu d'argent fourni par la Mairie pour le Basket-ball alors que nous gravissions les échelons chaque année.
Je suis allé à l'école primaire Marie-Laurencin, puis à Notre Dame (primaire et collège), j'ai constaté la différence entre ces deux écoles : à Marie Laurencin, il y avait beaucoup de travers, une nouvelle fois liés aux financements des matériaux telles que les tables, chaises, livres, et finalement au bout, les enfants se lassent déjà de l'école, car rien n'est fait pour les motier d'avantage.
A Notre Dame (école privée), l'enseignement était de qualité, ainsi quev les enseignants qui voyaient en nous, un potentiel qu'on devait explorer. Ce n'est pas normal de passer par le Privé pour comprendre cela, j'ai eu beaucoup d'amis qui sont allés aux collèges Daudet et Eugène Delacroix, une nouvelle fois, leur envie de persévérer s'est fait ressentir jusqu'au lycée où certains, en manque de conseils et d’abnégation, ont décidé d’arrêter d'étudier. L'éducation Nationale est un problème qui dépasse le conseil municipal, en revanche, ce n'est pas une raison pour laisser pour compte tout ces jeunes en manque de repères, j'affirme cela en connaissance de cause, car plus d'une fois j'aurais pu sombrer.
La politique actuelle de Draveil n'est pas faite pour les jeunes, seul compte pour le maire l’intérêt des plus agés ; de plus, il est vrai que nous nous sentons de moins en moins concernés par la politique, de par les mensonges ainsi que paroles creuses, on a fini par en accepter le prix en se disant « de toute façon, c'est tous les mêmes ». En acceptant cela, on se met à genoux, et c'est quelque chose qu'on ne peut plus se permettre à l'heure actuelle : l'état des communes, dont cette belle ville de Draveil est au plus bas par la montée, dans l'ombre, d'une haine de l'autre qui amplifie le cœur des gens, une haine aveugle qui rime avec la peur ; les relations entre les jeunes et les anciens de Draveil s'amenuisent, alors que nous avons besoin des deux pour évoluer, pour que chacun apporte une pierre à l'édifice-et quel édifice, celui de se battre pour le bien d'autrui !
Ces craintes sont reprises en chœur l’Extrême droite, ils savent pertinemment que les médias, ainsi que le peu de connaissance des jeunes adultes, leur permettra de bénéficier d’électeurs convaincus.
Je ne laisserai pas ce paysage qui reflète un ancien temps s'immiscer dans notre ville, et dans la France entière. Je vote donc Draveil à Gauche, pour avoir parlé avec des gens qui ne pensaient pas qu'à la politique, mais qui pensent en tant que père, en tant que mère, en tant qu'Homme, en tant que camarade, en tant que citoyen.