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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 19:03

Rien n'est perdu: après les territoriaux, les hospitaliers et les enseignants, voila les syndicats de police qui réclament la fin du “un sur deux”. L’annonce par Nicolas Sarkozy de l’arrêt du non-remplacement d’un enseignant sur deux partant à la retraite dans le primaire a ouvert une brèche.La Droite a vraiment du souci à se faire pour le 22  avril !

Policier.jpgAprès que Nicolas Sarkozy eut confirmé, le 1er mars sur France Inter, sa volonté d’arrêter le non-remplacement d’un enseignant sur deux dans le primaire, les syndicats de police sont montés au créneau pour réclamer la même faveur. Premier à avoir ouvert le feu, Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat Alliance, s’est fendu d’un communiqué par lequel il demande que “l’arrêt de la RGPP soit également pris en considération pour l’ensemble de la police nationale”.

“Le Président a pris en compte les difficultés des instituteurs. Il faudrait qu’il prenne en compte celles des gardiens de la paix sur le terrain qui, avec cette règle du non-remplacement, sont dans la difficulté quotidienne”, a estimé Jean-Claude Delage auprès de l’AFP. “Il a de fait décidé d’arrêter la RGPP, au moins pour l’éducation et la recherche. Au regard de ces deux entorses à la règle, il faudrait qu’il fasse un geste pour les policiers”, a insisté le responsable, pour qui “la police a de très bons résultats. Mais les résultats seront meilleurs si la RGPP s’arrête”.

La fameuse règle du “un sur deux”, inscrite au cœur de la Révision générale des politiques publiques, a été maintes fois dénoncée par les syndicats de fonctionnaires, et notamment ceux de la police. “Cela fait longtemps qu’on demande l’abandon du « un sur deux », qui est en train de détruire la police nationale”, a relevé pour sa part Nicolas Comte, le secrétaire général d’USGP-FO, premier syndicat des gardiens de la paix, mais sans réel succès.

“Ce que les différents ministres de l’Intérieur nous expliquaient avant, c’est que l’on ne pouvait pas faire d’exception pour la police, car dans ce cas-là, on serait obligé de le faire pour l’éducation nationale. Mais là, l’exception est accordée à l’éducation nationale…” a-t-il souligné. Les syndicats sont bien décidés à poursuivre leur mouvement pour obtenir gain de cause. “Nous allons d’ailleurs saisir prochainement les candidats à la présidence sur cette question-là”, a conclu Nicolas Comte. La brèche est ouverte.

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